De nouvelles formes de médicaments.

Nous en entendons parler depuis quelques années , et leur arrivée sur le marché semble pour bientôt. Mais nous n’avons  pas d’information plus précise . Patience patience ……….

source: https://www.aides.org/index.php/remaides/remaides-102-disponible

MÉDICAMENT INTRAMUSCULAIRE Injection de minuscules cristaux de médicament, qui vont se dissoudre lentement, pendant plusieurs semaines. Cette administration peut permettre une injection par mois, voire par trimestre… Elle peut être un peu douloureuse. Privilégier une injection lente semble diminuer la douleur au moment de l’injection. Injection dans le muscle de la fesse.
A qui s’adressent ces nouveaux traitements ? Potentiellement, à tout le monde, car outre le confort que cela conférerait, ces nouvelles approches seraient une réponse majeure aux problèmes d’observance rencontrés par certaines personnes, ou un moyen de lutter contre le sentiment de lassitude que peut occasionner une prise quotidienne. Cette nouvelle approche pourrait aussi simplifier considérablement la vie de certaines personnes au quotidien spécifique : les grands voyageurs (pas de problèmes de jet lag), celles et ceux qui séjournent plusieurs mois dans un pays où l’accès au traitement est difficile, qui craignent des contrôles à la douane, qui s’exposent à des oublis, qui entendent préserver la confidentialité par rapport à leur famille, etc. En fonction des molécules utilisées, on envisagera d’utiliser cette approche pour des personnes dont le virus est pleinement sensible ou celles ayant un virus présentant des résistances à certains médicaments. Ils pourront être utilisés en première ligne, ou en relais (maintenance). Des études sont également en réflexion pour la Prep (prophylaxie pré- exposition), permettant une protection longue durée, sans risque de ratés sur l’observance… Le principal point de vigilance sera, notamment pour les formes injectables, de s’assurer de la bonne tolérance au principe actif, avant de prendre un traitement perdurant des mois dans l’organisme.

Y a-t-il un risque avec certaines de ces approches ? Des adjuvants potentiellement dangereux ? Long acting ne signifie pas nécessairement « adjuvants particuliers ». Les formes orales circulant une semaine dans l’organisme sont très similaires aux comprimés classiques. Quant aux formes injectables, comme les nanoparticules de rilpivirine, ce sont des cristaux de rilpivirine pure. La technique de fabrication de ces cristaux est extrêmement complexe, mais ils sont dénués d’adjuvants. Même chose pour les formes  implantables.
L’IMPLANT Insertion de l’implant (longueur : quelques centimètres, diamètre : deux millimètres) sous la peau, en dessous du bras. Cette administration permet de couvrir six mois, voire un an ou davantage (trois ans pour les implants contraceptifs déjà disponibles). La pose est très rapide (quelques secondes) après une petite anesthésie locale.