En déplacement à Jarnac (Charente), mardi 28 février, Emmanuel Macron a annoncé la généralisation au collège des campagnes de vaccination pour lutter contre le papillomavirus. Cette vaccination anti-HPV sera destinée, dès la rentrée prochaine, aux élèves volontaires des classes de cinquième, filles et garçons.
Le processus a déjà été expérimenté pendant deux ans dans la région Grand Est et il a généré de bons résultats, précise l’Elysée. « Un réel effet de rattrapage » a ainsi été constaté : 24% des élèves de cinquième se sont fait vacciner à l’école la première année et 21% la deuxième année. Au sein des établissements scolaires, les agences régionales de santé (ARS) se coordonneront avec les rectorats pour mettre en place des équipes médicales non scolaires chargées de sensibiliser et de vacciner.
En outre, dès le mois de septembre, la prescription et la vaccination contre le HPV – recommandée pour les adolescents entre 11 et 14 ans mais qui se faire jusqu’à 19 ans – pourront être réalisées par des pharmaciens, des sages-femmes ou des infirmiers. Cette généralisation permettra notamment d’éviter trois rendez-vous coûteux chez le médecin (une première consultation puis deux autres pour les deux doses).