Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019. Elle est appelée Covid-19 , sa souche virale est le Sars-CoV2.
Ce virus identifié en janvier 2020 en Chine a été nommée Covid-19 par l’OMS. Il s’agit d’ une forme de pneumonie.
Une des difficultés actuelles réside dans le fait qu’il n’est pas possible de différencier la grippe saisonnière du Covid-19 sur la seule base de symptômes. En effet, ils ne sont pas spécifiques. C’est un test diagnostic qui permet de distinguer le Sars-Cov-2 d’une bronchite ou d’une grippe.
Certaines personnes, bien qu’infectées par le Covid-19, ne présentent aucun symptôme et se sentent « bien ». D’ailleurs, la plupart (environ 80 %) des personnes guérissent sans avoir besoin de traitement particulier. Des symptômes graves (dyspnée, soit une gêne respiratoire) se manifestent chez une personne sur six.
Elle semble débuter avec l’apparition des symptômes, voire quelques jours avant pour certaines personnes. Le nombre moyen de personnes qu’une personne vivant avec le virus va infecter est d’environ 2,6 personnes.
Il sera donc difficile à contenir.
La Covid-19 représente un risque fort pour certaines personnes. Le taux de mortalité est d’environ 3 %. C’est bien plus que la grippe (0,3 %), mais moins que d’autres épidémies passées avec d’autres coronavirus (mais il est vrai que ces épidémies ont été courtes et ont touché nettement moins de monde : 8 000 cas pour le SRAS en 2003 occasionnant 800 décès)
La durée de l’incubation (délai entre la contamination et l’apparition des premiers symptômes) est de l’ordre de sept à quatorze jours. Reste que de plus longues périodes d’incubation ont été observées, jusqu’à 28 jours.
Beaucoup de personnes atteintes ne présentent que des symptômes discrets. C’est particulièrement vrai aux premiers stades de la maladie. Il est donc possible de contracter la Covid-19 au contact d’une personne qui n’a, par exemple, qu’une toux légère, mais qui ne se sent pas malade ».
Le virus est présent dans la salive. Donc, échanger un baiser avec une personne malade représente un risque important.
Les personnes âgées et celles qui ont d’autres problèmes de santé (hypertension artérielle, problèmes cardiovasculaires, diabète, bronchopneumopathies chroniques obstructives (BPCO), etc.) ont plus de risques de présenter des symptômes graves en cas d’infection avec le Sars-CoV2.
Comme c’est le cas avec toutes les maladies infectieuses, certaines personnes souffrant de maladies chroniques (VHC, VHB, VIH, etc.) peuvent présenter un risque plus élevé de sévérité de la maladie, surtout en présence d’autres facteurs (usage du tabac, surpoids, diabète, hypertension, etc.) Concernant le VIH, tout dépend de la charge virale et de l’existence ou non de comorbidités
Si votre charge virale actuelle est indétectable et que vos CD4 actuels sont supérieurs à 200/mm3, vous ne faites pas partie des personnes vulnérables. Il a indiqué qu’une personne vivant avec le VIH ayant un « taux de CD4 < 200/mm3 est considérée comme « à risque ». Un petit pourcentage des porteurs du VIH ont une immunodépression soit parce qu’ils ne sont pas traités, soit connaissent un échec thérapeutique, ou viennent de débuter un traitement. Ceux-là doivent être plus vigilants.
Les mesures à suivre pour se protéger et protéger les autres :