Même en temps de confinement, la lutte contre le VIH ne connaît pas de répit. La preuve alors qu’AIDES vient de dévoiler sa toute nouvelle campagne de sensibilisation, sobrement intitulée « Pourtant, je m’appelle ». Une campagne entièrement digitale afin de s’adapter au contexte sanitaire restrictif. À coup de visuels chocs et de courts témoignages vidéo, cette campagne fraîchement inaugurée s’attaque aux discriminations.
« Les personnes LGBTQI+, les migrant·e·s, les travailleurs·euses du sexe, les usager·ères de drogues ou encore les personnes détenues sont particulièrement vulnérables au VIH, explique l’association dans une note d’intention sur son site officiel. Les discriminations, inégalités et toutes les formes d’exclusion dont ils et elles sont victimes restreignent leur accès aux soins, aux traitements et à la prévention ».
Mettre un visage sur les violences
Pour ce faire, AIDES fait appel à cinq personnes issues des minorités évoquées afin qu’elles livrent leur témoignage devant l’objectif. L’idée est donc de démanteler les stéréotypes corrosifs que la société cultive à leur égard pour qu’elles ne soient plus stigmatisées. Cette campagne inclusive sera déployée en grande partie sur les réseaux sociaux afin de toucher un maximum de personnes. En parallèle, un dispositif de don pour aider à la lutte contre le VIH est mis en place pour accompagner la campagne.
https://discriminations.aides.org/?utm_source=site&utm_medium=banner&utm_campaign=YEC20