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Sortie annuelle Relais VIH 2024

Dimanche 25 août, c’était la sortie annuelle de Relais VIH – occasion de découvrir la région, de revoir des amis, de tisser des liens.

Cette année nous sommes allés visiter une pittoresque région à cheval entre l’Aveyron et le Lot.

Pour commencer – le château de Larroque-Toirac, bâti du XIIème au XVème siècle à flanc de falaise, le château domine la vallée du Lot. Le site a su conserver tout son système défensif dans sa partie médiévale. Trois des sept étages du château, comprenant chacun de vastes cheminées, se visitent. Au cours des siècles, le château a été remanié avec la disparition de plusieurs tours et le partage de la bâtisse en plusieurs lots notamment pour y installer la mairie et des salles de classes. A l’arrière, se trouve un jardin donnant sur la falaise dans laquelle se trouvent des grottes, anciens habitats troglodytes.

Le châtelain, de 95 ans, nous a accueillis et laissés dans les mains expertes d’un jeune guide ukrainien déjà au point sur toute l’histoire du lieu. La visite exhaustive nous a donné de l’appétit et la grande table du petit resto bucolique de la place centrale du village de St. Pierre-Toirac nous a fait le plus grand bien.

Et on avait besoin d’énergie pour la suite, pour la descente dans les profondeurs de la Terre, à la grotte de Foissac et ses vestiges humaines dans un cadre géologique exceptionnel. Fréquenté par l’homme depuis plus de 100 000 ans, la grotte recèle des œuvres datant de 20 000 ans. Découverte en 1959, deux mondes s’y entremêlent, la géologie et la préhistoire. Après la descente d’une dizaine de mètres au sous-sol, la grotte suit les méandres de la rivière la Jonquière. Une succession de vastes salles jusqu’à l’entrée du porche préhistorique de la grotte, effondré il y a près de 5 000 ans permet d’observer des concrétions uniques comme les bulles de calcite.

Le dernier arrêt était consacré à Figeac, la jolie petite ville du Lot. Certains ont visité le Musée Champollion, installé dans la maison natale du célèbre égyptologue ayant déchiffré les hiéroglyphes et centré sur l’écriture. Il retrace l’histoire de celle-ci depuis son apparition il y 5 300 ans.

Ils ont pu apprécier aussi  l’exposition temporaire Faire signe, qui fait découvrir les différentes facettes du travail du graphiste, typographe et dessinateur de caractères Pierre di Sciullo. Le créateur de la façade du musée y dévoile les dessous des écritures qui composent celle-ci mais aussi des créations plus récentes.

D’autres ont préféré passer un petit moment à papoter autour d’un verre, bien installés sous la magnifique halle métallique de la place Carnot.

Une journée appréciée par toutes et tous, à renouveler l’an prochain !