Ce sont des soirées privées alliant usage de produits psychoactifs et contexte sexuel ; Ce sont des pratiques assez répandues. Les sites et applications de rencontres, ainsi que les sites dédiés au commerce des produits ont facilité ce genre de pratique. On observe que le phénomène chemsex est d’abord apparu au sein de la communauté gay aujourd’hui il tend à se développer auprès d’autres groupes : les femmes et les hétérosexuel(les)
Ces drogues sont utilisées comme « un super poppers », l’ usage de ces produits de synthèse est, au départ, récréatif dans le but de décupler le plaisir lors des rapports sexuels , accroître l’endurance et les performances sexuelles
Ces produits sont des psychotropes dérivés des cathinomes : ces substances sont peu chères. Il est très simple de s’en procurer par internet. Les plus fréquemment utilisés sont le GHB/GBL, la méphédrone, le crystal meth(méthamphétamine) qui sont des produits hautement addictifs .
Les réponses en matière de prévention sont cruciales. Depuis plusieurs années, médecins et militants de lutte contre le sida et hépatites alertent sur les conséquences. L’émergence des slams (consommation de produits par voie injectable) dans la communauté gay , a vu croître de façon inquiétante le nombre d’infections au VHC/VIH et autres IST. Pour les séropositifs le risque de co-infection est accru, au contact d’autres IST, (on peut voir la charge virale augmenter, des difficultés d’observance peuvent aussi être liées aux effets de produits, sans parler des interactions entre produits et traitement.)
Les conséquences psychosociales liées à l’addiction sont lourdes. De plus, consommer de plus en plus de produits pour obtenir le même effet a un coût élevé. Ces pratiques peuvent devenir une addiction envahissante et peu contrôlable.
Le manque de connaissance des consommateurs sur les effets des produits , les mélange ou surdosage expose davantage les consommateurs aux overdoses. pour plus d’info : https://www.psychoactif.org ;http://www.asud.org/